(…) Le public a été conquis. Ginette a particulièrement aimé le cornet à pistons, « petit cor » à la sonorité très profonde.(…)
(…) En ce lieu d’exception, ce fut un moment de grâce. L’ensemble Double Face joue sur les mots, nous donne dans l’immédiat le sentiment d’une force heureuse, tant harmonieuse dans sa pratique instrumentale que vocale(…)
Maryvonne Bidault (CLP)
Le Journal de Saône-et-Loire du 26 février 2023
En ce lieu d’exception qu’est la Villa Medicis de Paray-le-Monial, l’ensemble « Double Face » nous a offert un moment de grâce, mérité par le lieu et, naturellement par le public si particulier qui le fréquente. Patrice Boinet, maître d’œuvre, sait en tirer parti.
L’ensemble « Double Face », qui joue heureusement sur les mots, nous donne dans l’immédiat le sentiment d’une force heureuse, tant harmonieuse dans sa pratique instrumentale que vocale. Contrebasse viennoise qui n’avait pas encore besoin des hautes vagues du Romantisme naissant, restant donc dans son élégante assise, cornet à pistons avant que les pistons n’aillent aux guinguettes, donc suaves en chaque sinuosité ; un pianoforte qui ne peut envisager d’aller aux prouesses du romantisme et encore moins aux « autorités » du monde moderne mais qui garde l’acte de présence qui lui revient, merveilleusement coulé; une guitare, dite déjà « romantique », elle, mais à la mesure de son expression si particulière, et, enfin, une voix de mezzo soprano qui vient, comme en survol par son timbre d’exception au-dessus de ces prairies fertiles qui s’opposent au démonstratif. L’ensemble est une splendeur qui, au passage, nous fait découvrir un allemand fort loin des feux d’avant-scène schubertiens, mais qui rivalisent néanmoins avec la plus suave expressivité, Franz Lachner en témoigne par son étonnante présence, curieusement évincée par les habituels observateurs…
Que la Villa Médicis nous offre, de surcroît, quelques pâtisseries fines, en débord suave des émotions partagées, voilà qui nous ramène assurément à l’exactitude d’un bonheur…
Lucien Guérinel, compositeur
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En trio, l’ensemble Double Face a présenté un spectacle nommé
« Variétés 1600-2000, un mille-feuilles à chanter ».
Des retrouvailles entre les harmonies renaissance, le jazz et la variété contemporaine qui se nourrissent des mêmes accords.
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Le public a repris les chansons en chœur et en complicité avec les artistes
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Un moment fort de réelle culture musicale et un agréable divertissement.
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DNA, 23/08/2020
Le 19 juillet 2020, Christophe Dilys a présenté sur France Musique le disque de Double Face dans son émission Été classique après-midi (l’extrait commence à 53’34” du podcast)
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Stéphanie Révidat déploie son timbre riche et généreux, s’adaptant parfaitement à chaque style abordé.
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Après avoir dévoilé au public les deux types d’instruments historiques qu’elle pratique, Marie Garnier se glisse avec talent dans le jeu du cornet à pistons. La rondeur de sa sonorité et la musicalité de ses phrasés se mêlent parfaitement au timbre chaleureux de la soprano.
Damien Simon joue avec imagination le bel orgue au tempérament mésotonique de l’église des Minimes.
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Classic Toulouse, 14/10/2019
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la sublime voix de la soprane, jouant la complicité avec le cornet à pistons, le pianoforte, la contrebasse viennoise et la guitare romantique. Ces œuvres, principalement écrites à l’époque pour la voix ont été réinventées sans trahir leur esprit originel.
« Double Face » a redonné à ces instants romantiques une ineffable modernité.
Un remarquable travail sur des instruments historiques revêt une dimension exceptionnelle où le plaisir rejoint la virtuosité et où le patrimoine musical universel est restitué dans son âme.
DNA, 16/09/2019 – Fabrice Chevroton
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L’ensemble Double Face a enchanté les 300 spectateurs avec une immersion dans les couleurs d’une époque.
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Le tableau de maître offert par l’ensemble avait ce clair-obscur de la palette romantique, offrant une atmosphère de recueillement aux frontières d’un monde magique.
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Ce qui frappe à l’écoute de Double Face, c’est à quel point tout est orienté vers l’exaltation de la beauté du son, sa rondeur, sa chaleur, sa plénitude.
DNA, 17/12/2018
Les vieilles pierres de l’église St Sébastien d’Obermorschwiller ont vibré au son de l’ensemble Double Face, qui a présenté des Noëls du XIX° siècle à un public d’environ 200 personnes
DNA 3/12/2018
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Mené par le duo cornet/soprano avec théorbe et violone en second rideau, quelques pièces de Luigi Rossi, Giulio Caccini avaient belle allure, du tonus et du caractère, les madrigaux signés Monteverdi concluant remarquablement ce survol italianisant (…)
DNA, 24/09/2018
La virtuosité de ces œuvres exécutées magistralement (…) était juste accompagnée par le bruit de la rivière et suivie des applaudissements du public convaincu. (…)
Ces trois concerts sous forme de balade bucolique resteront dans la mémoire du public comme un souvenir inoubliable, vu la qualité des musiciens et le programme proposé (…)
DNA, 03/08/2018
